Formation pour devenir chauffeur de taxi privé

chauffeur de taxi privé

Le métier de chauffeur de taxi demande beaucoup à celui qui l’exerce. Outre une bonne gestion du temps et un relationnel impeccable, il requiert également l’obtention de certains documents pouvant découler d’heures de formation. Outre la possession d’un permis de conduire B, une autre condition indispensable, est le passage des examens pour le Certificat de capacité professionnel (CCPCT). Afin d’assurer la réussite aux épreuves, comme pour tout test, il est conseillé de se préparer convenablement. Pour ce faire, le suivi d’une formation est préconisé. Elle permettra aux aspirants chauffeurs, d’acquérir les bases du métier tout en bénéficiant des enseignements qui leur serviront autant les jours de tests qu’au cours de ses activités. Le but étant l’obtention du CCPCT, il est primordial d’en comprendre les enjeux et de connaître ses tenants et ses aboutissants.

Qui doit suivre une formation ?

Le transport de personnes est soumis à des conditions strictes. Aussi, n’est pas chauffeur de taxi qui veut. Pour en comprendre les exigences, il est préférable de suivre une formation. Ce qu’il faut prendre en compte avant tout est le choix de l’entité qui devra se porter sur l’établissement agréé quelle que soit sa localité. Si vous habituez dans la capitale de l’Hexagone, pour en apprendre davantage sur la formation de taxi à Paris, cliquez ici.  Toutefois, avant d’entamer un cursus ou même de choisir un établissement, il est bon à savoir que certaines catégories de personnes ne peuvent pas prétendre au CCPCT, document indispensable pour devenir chauffeur de taxi. N’ont pas le droit d’exercer en tant que transporter de personnes :

  • Les personnes ayant déjà été condamnées à une peine de prison dépassant de 6 mois pour des actes criminelles ;
  • Les personnes condamnées suite à la conduite avec un permis dont la catégorie ne correspond à celle du véhicule ;
  • Les personnes ayant commis un délit dont a découlé le retrait de 6 points ;
  • Les personnes ayant fraudé lors des examens pour le certificat de capacité professionnelle au cours des 5 ans avant les épreuves ;
  • Le retrait de la carte professionnelle dans les 10 ans avant l’inscription.

Un casier judiciaire vierge s’impose donc comme étant un impératif pour pouvoir passer et avoir une carte professionnelle. Les candidats répondant à ce critère pourront intégrer une formation où leur seront inculqués, les rouages du métier leur facilitant ainsi le passage des examens.

Qu’implique la formation ?

La vraie raison pour laquelle suivre une formation pour devenir chauffeur de taxi est d’avoir un certificat de capacité professionnelle ; indispensable pour pouvoir exercer. Avec le concours d’un formateur, il sera plus aisé de réunir les connaissances nécessaires pour une carrière pérenne et réussie.

La durée de la formation dépendra des institutions, mais, de manière générale, s’étendra sur plus de 200 heures. Durant cette période, les apprenants pourront se pencher sur tous les thèmes qui leur serviront à affronter les 2 épreuves (admissibilité et admission) pour le CCPCT et les futures journées de travail. Un cursus concernera alors :

  • La T3P ou Réglementation du transport Public Particulier de Personnes ;
  • La règlementation nationale ;
  • La règlementation locale ;
  • La gestion de la clientèle et de l’activité elle-même ;
  • La conduite et tout ce que cela implique, notamment, le code de la route ;
  • L’utilisation d’équipements spéciaux ;
  • Les langues (français et anglais).

Que se passe-t-il après la formation ?

Une fois la formation initiale pour l’obtention de la carte professionnelle terminée et les examens réussis, ladite carte est délivrée par le préfet, 3 mois après la demande.

Pour continuer à pratiquer son activité après 5 ans, le candidat devra suivre à nouveau une formation continue. Le chauffeur de taxi exerçant dans un département depuis 2 ans et désirant travailler autre part devra faire de même. Pour les 2 cas, la durée de la formation est de 14 heures.

Il faut noter qu’après obtention du CCPCT, il faudra que le nouveau chauffeur choisisse parmi différents statuts : artisan taxi, salarié, travailleur sociétaire de coopérative ou indépendant locataire.

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